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Entrevistita à Claire NADAUD PICAT

By jpe 7 ans ago

Gz- Qu’est-ce qui vous fatigue dans le milieu du Tango ?
CNP – Heureusement pas grand-chose et si certaines choses me fatiguent, j’essaie de passer outre ! Mais pour répondre à la question, et sans vouloir créer de polémique, je crois que ce qui m’énerve le plus ce sont les gens, professionnels ou non, qui pensent tout savoir sur le tango et qui veulent absolument te convaincre de penser comme eux, critiques à l’appui ; alors que le tango n’est que cette liberté infinie que chacun a d’aimer ce qu’il veut et de choisir ce qu’il veut ! Ça, oui j’avoue que ça m’agace… Mais si on réfléchit bien en fait, ce n’est pas que dans le tango ça, c’est partout… lol

Gz- Où et avec qui avez-vous découvert le Tango ?
CNP – Complètement par hasard en fait ! Ma vie était rythmé par la pratique de la danse sur glace jusqu’au jour où je suis allée vivre au Canaries. Plus de patinoire… Mon Dieu, la catastrophe ! J’ai vainement cherché une discipline qui me procurerait les sensations planantes et magiques que donne la glace mais rien ne « le faisait ».
Comme beaucoup trop de monde j’avais une image « ringarde et vieillotte » du tango et puis il y a eu cette pub à la télé, avec ce tango de Gotan Project qui revenait sans cesse dans ma tête… Internet à fait le reste, j’ai gratté, écouté, regardé des heures de tango jusqu’au jour où, une fois rentrée en France, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai rejoints les rangs des adhérents de Tango A Vivre, l’association dont je suis aujourd’hui la présidente… Qui l’u cru !

Gz- Pour vous où se joue l’avenir du Tango ?
CNP – Alors là…. Yo que sé ???
Mais je dirais PARTOUT ! L’avenir du tango est entre les mains de tous ceux qui le pratiquent, de toutes les personnes (qu’ils soient artistes, organisateurs ou « simples » danseurs) qui s’investissent, donnent de leur temps et de leur personne pour transmettre cette passion du tango aux autres.
C’est le travail des danseurs professionnels qui répètent pendant des heures pour offrir à leur élèves des cours adaptés ou de belles démos, le travail des DJs qui écoutent du tango des heures durant pour proposer la meilleure programmation possible, le travail des organisateurs et des associations qui font des efforts et prennent de gros risques financiers pour organiser des évènements et surtout le travails des gens bénévoles qui ne le font que par passion et par envie de bien faire.
Je pense que l’on a peu d’inquiétude à se faire quant à l’avenir du tango. Il va bien et tant qu’il y aura des passionnés, il se portera bien ! Il ne faut pas oublier qu’il est là depuis bien avant nous et qu’il a déjà survécu à de nombreux « tangueros ». Il nous survivra à tous tant sa richesse et l’envie de partage qu’il nous insuffle le rend immortel !

Gz- Un bon et un mauvais souvenir de Tango ?
CNP – J’ai des milliers de bons souvenirs de tango ! Du genre : « Je l’ai fait !!! j’ai fait un boleo , j’te jure ! »… La 28ème paire de chaussures de tango que je me suis offerte… Le premier voyage à Bs As d’où tu reviens la valise blindée robes « Mimi Pinzon », de « Chandon » et de « Mendicrim » (OUI ! J’aime le queso Mendicrim !)…
Et puis maintenant ce sont les remerciements des participants aux évènements que notre association organise qui me donnent le plus de bons souvenirs ; J’aime quand on s’enlace à l’heure du départ et qu’ils me promettent de revenir l’an prochain tellement ils ont aimé, là mon cœur est comblé. Ou encore les danseurs débutants qui ont les yeux qui brillent parce que tu les as aidé à ENFIN sentir cette foutue marche !

Et des mauvais… ?? Ben non en fait.
Je mentirais si je disais que je n’ai pas vécu de choses désagréables dans le tango mais elles m’ont fait grandir alors… C’était un mal pour un bien !

Gz- 3 Tangos / 3 orchestres / 3 danseurs
CNP – Waouh… Compliqué là… Il y en a tant …
Alors… Laissons parler notre cœur…

Bon pour le tango facile : « Mi Dolor – Juan D’Arienzo » sans hésiter, je l’ai en sonnerie de téléphone depuis 5 ans et je ne m’en lasse pas ! Puis « Desde El Alma – Pugliese » et « La Colegiala – Enrique Rodriguez ». Nada que ver, pero bueno!

Du coup j’ai répondu pour les orchestres en même sans m’en rendre compte : D’Arienzo sans hésiter, Pugliese puis Rodriguez

Quant aux danseurs…Vous êtes durs de poser ce genre de questions….ils sont si nombreux et si différents tous. Du coup je préfère plutôt citer ceux qui m’ont à un moment donné touchée au plus profond :
Je pense à Julia & Andres Ciafardini et à Victoria Vieyra car sans leurs encouragements au tout début, j’aurais certainement arrêté le tango.
Je pense à Ernesto Balmaceda & Stella Baez qui sont les danseurs qui ont certainement le plus fait couler mon maquillage. Chaque démo je fonds en larmes d’émotion.
Je pense à Virginia Uva & Cesar Agazzi qui sont aujourd’hui devenu de vrais grands amis du cœur et au-delà du tango.
Et puis je pense à Cécile Rouanne et Rémi Esterle qui m’ont carrément « scotchée » un week-end de stage et qui sont la preuve vivante que l’on a pas besoin de s’appeler Miguel ou Pablo pour faire partie des meilleurs professeurs et danseurs de tango du moment.

Gz- Quelle est la meilleurs manière de terminer une Milonga ?
Choisissez :
a) Les pieds douloureux après avoir tant dansé
b) A la recherche d’une « after » pour continuer.
c) En allant prendre un petit déjeuner.
d) Avec quelqu’un
E) Autre, (précisez) Sur une belle discussion entre amis autour d’un verre ! Après ça dépend à quelle heure se termine la milonga …. Si c’est tard ce serait plus autour d’un bon petit déjeuner mais toujours entre amis en tout cas !!! Pour moi le tango est synonyme de belles rencontres.

Tango A Vivre : https://www.tangoavivre.com/

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